Le corps de chauffe d'un chauffe-eau électrique

Une résistance blindée, aussi appelée résistance thermoplongée ou résistance thermoplongeuse : dans cette situation, le corps chauffant est directement en contact avec l'eau, et donc le calcaire. Elle convient donc pour des zones d'habitation à eau peu calcaire.

La résistance thermoplongée est constituée d'un tube en cuivre étamé ou en acier inoxydable comprenant une résistance en spirale entourée de poudre de magnésium. Cette poudre permet une isolation électrique.

Lorsque l'eau circulant dans le chauffe-eau est particulièrement dure, il est préférable de se tourner vers un chauffe-eau utilisant une résistance stéatite. La résistance stéatite, constituée d'une série de cylindres en céramique, est alors à l'intérieur d'un tube en métal (fourreau émaillé), ce qui évite qu'elle soit en contact direct avec l'eau.

Le fourreau est soudé sur la même bride que le thermostat et l'anode. La résistance, ainsi protégée du calcaire, permettra à la fois d'allonger la durée de vie du ballon mais aussi d'éviter que le chauffe-eau soit trop bruyant.

La résistance « Drytech » (à sec) est un mixte d'une résistance « blindé » protégée par un fourreau en acier émaillé (on les retrouve notamment sur certains chauffe-eau Ariston). Elle est ainsi protégée contre le calcaire, le tartre et contre la corrosion. Ces dernières cumulent à la fois les avantages des résistances blindées et des résistances stéatites.

En outre, cette résistance est composée d'un alliage « nickel / fer / chrome / titane / cuivre / molybdène » (Incoloy) : il s'agit d'un alliage qui combine une très bonne résistance à la rupture et surtout une excellente résistance à l'oxydation et à la carburation aux températures élevées (supporte une température de 1100°C). Elle offre ainsi un meilleur rendement que la résistance blindée ou la résistance stéatite.

Enfin, son échange de chaleur par cm² est plus faible, ce qui permet d'avoir nettement moins d'incrustations calcaires.